Les 6 ennemis de la productivité

Gabriel Schemoul
6 min readOct 27, 2017
Accéder aux plus hauts sommets grâce à la productivité

Ah la productivité. Une thématique tellement importante dans le monde entrepreneurial.

Histoire de me présenter un minimum, je m’appelle Gabriel Schemoul, et je suis un jeune entrepreneur parisien. Plus précisément, je suis CTO de Pitch My Startup, un événement de pitch de startup (sans blague ?) et de networking qui a lieu tous les 3 mois et où une dizaine de startups présentent leur projet devant un public de 500 personnes (investisseurs, entrepreneurs, étudiants et corporates).

Bref, l’aventure entrepreneuriale a commencé pour moi il y a quelques années, et j’ai eu l’occasion de faire de nombreuses erreurs et ainsi d’apprendre de nombreuses leçons. En permanence. J’ai créé une première startup à Lyon avec mes meilleurs potes. On avait eu l’idée d’une app où l’on pourrait partager à tous ses potes du contenu de façon éphémère (24 heures maximum) avec la possibilité de rendre le post anonyme.

Aujourd’hui, j’écris mon premier article en tant qu’entrepreneur et j’avais vraiment envie de commencer par ce sujet qui me tient à cœur : la productivité. Ça me tient à cœur parce que j’ai eu des problèmes de productivité durant très longtemps. Et j’ai vraiment mis le temps à comprendre le “pourquoi”.

Ce “pourquoi”, j’ai décidé de le partager avec toi aujourd’hui. Voici donc, pour moi, les 6 véritables ennemis de la productivité.

Les notifications

Le problème : C’est tellement simple de se laisser distraire par ces petites alertes qui s’affichent sur son téléphone quand ton meilleur pote te tague sur la dernière vidéo à la mode ou quand ton collègue t’envoie par mail le compte rendu de la dernière réunion.

Personnellement, je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis perdu sur les réseaux sociaux à cause d’une simple notification pourtant si inoffensive.

Ma solution : tout simplement couper TOUTES les notifications possibles et imaginables, que ça soit les réseaux sociaux, les mails, les SMS, les appels, et j’en passe. Sauf exception, aucune de ces notifications ne vaut le coup de prendre le risque d’être perturbé durant une session de travail. Ta mère peut bien attendre une heure avant de savoir ce que tu veux manger ce soir. (C’est du vécu)

L’entourage

Le problème :

“ Eh Robert, viens voir ! Y’a Bernard qui fait l’con dans le couloir “.

Eh oui, un cas typique de collègue relou qui vient “gentiment” te tirer de ta séance de travail super productive. J’aurais des exemples à la pelle à te balancer, mais je ne veux pas te garder trop longtemps, tu dois sûrement avoir du travail à faire.

Personnellement, je travaille depuis un certain temps dans un espace de coworking parisien. Je suis donc entouré par de nombreux entrepreneurs, freelances, et autres travailleurs nomades. Autant de raisons de se faire embrigader dans une conversation en plein milieu d’une séance de brainstorming sur le prochain événement que j’organise. Et même si ces personnes sont extrêmement sympathiques et intéressantes, c’est le travail et l’efficacité avant tout.

Ma solution : ce que je fais quand je veux rentrer dans une séance 100% intensive de travail, je me mets à l’aise devant mon PC, avec mes petites notes, mon latte macchiato, et je mets mon casque sur mes oreilles. Ça peut paraître malpoli à première vue, mais au pire si une personne se vexe, c’est qu’elle considérait l’éventualité de te perturber durant ton travail, et comme je l’ai dit dans le paragraphe précédent, le travail et l’efficacité avant tout.

Après il y a bien entendu d’autres solutions, comme par exemple refuser tout simplement de rentrer dans une discussion avec une personne qui vient te parler. Mais j’ai toujours eu du mal à faire ce genre de choses, d’où la solution du casque.

Des objectifs pas assez découpés

Le problème : pour comprendre en quoi cet ennemi est dangereux pour ta productivité, je vais prendre un exemple personnel. Au sein de ma startup, je fais (entre autre) du développement web. Et dernièrement, j’ai dû développer la page d’appel à projets de mon prochain événement pour que les startups qui aimeraient pitcher puissent s’inscrire. Et j’ai fait l’erreur de noter dans ma todo list “ créer la page d’appel à projet “.

Pourquoi était-ce une erreur ? Parce qu’à chaque fois que j’avançais dans cette tache, je n’avais absolument AUCUNE visibilité sur mon avancée. Je passais des heures à coder sans véritablement connaitre la charge exacte de travail qu’il me restait. Et surtout, à la fin de la journée, je n’avais aucune réelle satisfaction puisque dans ma tête je n’avais avancé qu’un certain pourcentage d’une tache, donc j’avais un sentiment de non-accomplissement.

Ma solution : je pense qu’avec l’exemple que je t’ai donné juste avant, tu as dû deviner la solution qui va suivre. Je préconise tout simplement de découper chaque tache en le plus de micro-taches possible. De cette façon, non seulement tu sauras quelle quantité exacte de travail tu devras effectuer, mais en plus tu sauras avec précision ton avancée à la fin de ta journée.

Et même psychologiquement. Barrer 5, 10, voire 15 micro-taches dans ta todo list, c’est juste jouissif.

De trop grosses séances de travail

Le problème : Il m’est arrivé maintes et maintes fois de passer plusieurs heures de suite sur une tache sans aucun répit.

Quelle énorme erreur.

Au bout du compte, je n’étais plus du tout en état de réfléchir convenablement, je tapais machinalement sur mon clavier sans même savoir ce que je faisais. Contre-productif.

Ma solution : J’ai une solution magique !

FAIRE.

DES.

PAUSES.

Permets-moi de douter des personnes disant qu’elle peuvent passer des heures à bosser de façon acharnée tout en restant pleinement efficaces et productives. Tout bonnement impossible (à part peut être en ayant pris de la poudre magique).

Personnellement, je découpe ma journée en tranches de 1H suivies de pauses de 10 minutes. Cette pause je la passe à aller marcher dehors, prendre un peu l’air, écouter de la musique, parler de tout et de rien avec d’autres personnes qui m’entourent. Même aller voir “ Bernard qui fait l’con dans le couloir “.

Bref, une seule règle : vider son esprit.

Le manque de sommeil et de repos

Le problème : L’être humain n’est pas une machine. Impossible pour lui de rester trop longtemps sans mettre son cerveau sur OFF. Car il aurait du mal à prendre les bonnes décisions, à agir correctement et à apprendre. Le rôle essentiel du sommeil dans l’apprentissage et la mémoire est bien connu.

On a tous déjà passé des nuits blanches à jouer aux jeux vidéos avec des potes. Résultat ? Des zombies.

Ma solution : Je suis de ceux qui ont besoin d’au moins 8H de sommeil pour être efficace le lendemain et avoir les idées claires. Nous n’avons pas tous les mêmes besoins en matière de sommeil. Mais personnellement, même en ayant des périodes avec une charge de travail de la taille de la Trump Tower, je me force toujours à être dans mon lit à 23h00. Sans tout ce sommeil, j’ai des doutes sur ma capacité à produire de la qualité le lendemain.

Au delà du sommeil, je m’accorde toujours un jour de repos dans la semaine. Psychologiquement, le fait d’avoir un jour OFF permet à mon cerveau de relâcher la pression. Me permet de recharger les batteries physiques et mentales. Et puis ne serait-ce que pour passer un peu de temps avec ma famille et mes amis. Mes véritables sources d’énergie.

La routine

Le problème : La routine, c’est la mort. Pour un mec comme moi pour qui la tâche principale est de pondre des milliers lignes de code, les journées peuvent très (très) vite se ressembler.

Saturation.

Ma solution : J’essaye de changer de tâches aussi souvent que possible. Faire de la veille. Lire des articles. Faire du community management. Répondre à mes mails. Apprendre de nouvelles choses. Brainstormer sur de nouveaux projets.

Les choix ne manquent pas, peu importe ton travail.

Quand je parle de routine, je fais également référence au décor dans lequel tu te trouve. C’est pour ça que j’aime les espaces de coworking, tu n’as pas d’espace de travail attitré, du coup je change très souvent de place.

Fuis la routine comme la peste.

Merci d’avoir lu mon article !

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